Appartement de Gidéon
Quinn : Tu es super mignon et en plustu as une chouette adresse,et dans ta boutique de bagels, il y a les gens les plus gentils que j'ai jamais...Non, non, non. Oh, mon Dieu. Oh, mon Dieu. Ça va aller. Tu vas t'en sortir. Ça va aller. Tu vas t'en sortir. Ça va aller. Tu vas t'en sortir. Ça va aller. Tu vas t'en sortir. Je vais chercher de l'aide. Tiens bon. Tiens bon. Tiens bon. Ça va aller. Tu vas t'en sortir. Ça va aller. Tu vas t'en...
Maison Blanche
-Rebonjour, M. Chambers. Vous êtes bien occupé. Je vous ai contrôlé il y a deux heures. La plupart des gens peinent à se réveiller que vous faites déjà du grabuge.
Chambers : Exact.
-Bonne journée.
-Réunion avec les Affaires Législatives à 9 h 30 pour parler de la Côte du Golfe. Le briefing préalable est sur votre bureau et à 10 h la vice-présidente vous convie à un petit-déjeuner de prière, et ensuite...
Appartement de Gidéon
Olivia : Quinn ?
Quinn : Merci. Merci d'être là. J'étais perdue. Pardon. J'étais perdue. J'allais appeler la police, et puis il...
Olivia : Quinn, qui d'autre as-tu appelé ?
Quinn : Toi. Que toi, car celui qui a tué Gideon, il rôde. On devrait appeler la police. Il faut l'appeler.
Olivia : C'est impossible.
Quinn : Pourquoi ? Il est mort. On appelle la police pour un mort.
Olivia : Toi et moi savons pourquoi.
Quinn : Quoi ? Il est mort. Il le faut. Pourquoi ?
Olivia : Si on appelle la police, ils découvriront ta véritable identité.
Maison Blanche
Fitz : Cyrus.
Cyrus : James veut adopter un bébé éthiopien.
Fitz : C'est bien.
Cyrus : Oui. C'est bien, mais on se dispute à ce sujet. Je trouve toutes sortes d'excuses pour l'en dissuader. Je me fais vieux. Je travaille comme un fou. Avec un gosse, on est plus maître de sa vie. Adieu la liberté ! L'affaire était classée, du moins jusqu'à hier soir.
Fitz : Hier soir ?
Cyrus : Oui, hier soir, quand je cherchais le Président des États-Unis et qu'il était chez sa petite amie.
Fitz : C'est reparti. Saint Cyrus.
Cyrus : Vous me dites de déclarer la guerre à Olivia Pope, puis vous passez la nuit avec elle. Vous êtes fou ? Vous avez lancé des cailloux à sa fenêtre, puis vous êtes caché quand ses parents sont venus lui dire bonne nuit ?
Fitz : Bon. Assez.
Cyrus : Pourquoi vouliez-vous ce poste ? On ne baise pas en tant que gouverneur ?
Fitz : Sortez de mon bureau.
Cyrus : Hier soir, c'était stupide et imprudent ! Savez-vous à quoi j'ai renoncé pour vous mettre ici, ce que j'ai fait pour vous ? Vous n'avez pas idée...
Fitz : J'en ai assez d'entendre que vous m'avez mis à la Maison-Blanche. Je me suis fait élire. Je me suis mis à la Maison-Blanche.
Cyrus ; Vous étiez un pilote, avec une belle tignasse et un père directif.
Fitz :Navré que la fille recrutée, la fille dont vous avez été le mentor, la fille providentielle, celle que vous aviez choisie, soit tombée amoureuse de moi. Ça doit vraiment vous miner.
Cyrus : Vous ne méritez pas cette fonction.
Fitz : Et pourtant !
-Pardon de vous déranger, M. le Président. Un problème avec la secte en Géorgie. Trois agents ont été blessés.
Appartement de Gidéon
Olivia : C'est notre cliente.
Huck : Je me méfie.
Stephen : C'est une employée.
Abby : On la connaît peu.
Olivia : C'est notre cliente.
Abby : Il y a un journaliste mort. On peut aller parler ailleurs ?
Stephen : Pourquoi on n'appelle pas la police ? Je vais le faire.
Olivia : Impossible.
Stephen : Pourquoi ?
Huck : Je te demande de ne pas bouger. Tu laisses des empreintes.
Olivia : Si la police vient, c'est un souci pour Quinn.
Abby : Pourquoi ?
Olivia : Pas de photo d'elle, ni de relevé de ses empreintes digitales. Ils ne doivent pas remonter jusqu'à elle.
Stephen : Pourquoi ?
Olivia : Son vrai nom n'est pas Quinn Perkins.
Abby : Quoi ? Qui c'est ?
Olivia : C'est notre cliente. Voilà qui c'est. Je n'en dirai pas plus. Vous en savez assez. C'est notre cliente. Il faut l'aider.
Abby : Que doit-on faire ? Elle est pleine de sang.Ses empreintes sont partout. Comment va-t-on la faire sortir d'ici ?
Huck : tout le monde met des gants.
Stephen : Non ! Je suis officier de justice. Comme Harrison, Abby et Liv. Si on fait ça, on détruit toutes les preuves. Tu réalises ce que ça signifie ?
Harrison : Je suis allé en prison. J'y retournerai pas.
Huck : Durant trois jours.
Harrison : Prison quand même ! Qui es-tu ?
Olivia :Non ! C'est notre cliente. Hé ! Ne bouge pas. On ne peut pas la laisser ici.
Stephen : Je veux que tu le dises, car après, on ne fait plus machine arrière. La police ne pourra plus trouver son meurtrier. Son meurtre ne sera jamais résolu.
Olivia : On nettoie.
Abby : On prend ou on laisse ?
Huck : Tu les as touchés ?
Quinn : Quoi ?
Huck : Les ciseaux ?
Quinn : Je les ai retirés de son cou.
Huck : Prends-les.
Quinn : Quoi ?
Harrison : Ils ont couché ensemble.
Quinn : Quoi ?
Olivia : As-tu couché avec lui hier soir ?
Quinn : Quoi ?
Olivia : Si oui, il y a ton A.D.N. sur les draps. Alors ?
Quinn : Je ne comprends pas.
Harrisson : Ces habits feront l'affaire.
Olivia :Il faut que tu ailles te changer.
Stephen : Il y a ses recherches sur Amanda Tanner. Un ordinateur portable. Prenons-le.
Quinn : Quoi ?
Olivia : Il faut enlever tes habits.
Abby : Vu sa lividité, il est mort depuis moins de deux heures.
Huck : Ils ont eu un rapport, puis mangé. Tout emballé !
Harrison : Je prends ça. Tes habits sont tachés. Tes pompes, aussi. Retire-les. Mets ce t-shirt et ce pantalon de survêt.
Olivia : Ne bouge pas ! Juste là.
Quinn : Quoi ?
Olivia : Quinn, désolée, mais Cesse de répandre ton A.D.N. davantage. Change-toi ici.
Quinn : Je ne comprends pas.
Harrison : Il faut te changer, et il faut le faire maintenant. Tu es la cliente. Personne ne regarde.
Quinn : Ce sont... Les vêtements de Gideon. Désolé, mais tu vas devoir les enfiler.
Olivia : Prêts ?
Huck : C'est bon.
Olivia : C'est sûr ?
Huck : C'est bon.
Quinn : Quoi ?
Olivia : On a nettoyé la scène. Tu n'as jamais été ici.
Quinn : On ne peut pas le laisser par terre, seul.
Stephen : Ce qu'on a fait pour toi, tu sais les conséquences pour nous ?
Quinn : Il sera tout seul.
- Police secours.
Olivia : Je suis au 2950 Prospect Street. Je voudrais signaler un meurtre.
- Quoi ?<
Olivia : Un meurtre.
Olivia : Tout le monde dehors.
Huck : Attendez.
Olivia : Quoi ?
Huck : Son téléphone portable ?
Olivia : Quoi ?
Huck : Son portable. Il est où ? Il nous le faut !
Olivia :J'ai déjà appelé la police. On a huit minutes avant son arrivée. Préfixe 202. Quinn ?
Quinn : 555-0196.
Abby : Où il est ?
Olivia : Le temps presse.
Harrison : C'est bon. Il est là. Dans sa poche.
Abby : Prends-le.
Harrison : Non, je touche pas au corps.
Abby : Allons-y.
Maison Blanche
Chambers : Pour vous, quand vous pourrez.
Vice-Présidente : Et le petit-déjeuner de prière ?
Chambers : Non, je suis débordé ce matin. Associez-moi à vos prières. Ce ne sera pas de trop.
Vice-Présidente : Tout va bien aujourd'hui, Billy ?
Chambers : Comment en serait-il autrement ? J'ai le meilleur boulot du monde. Je permets aux gens de se faire entendre. Des gens qui comptent sur nous pour rendre ce pays meilleur. On est bénis de faire ce qu'on fait.
Vice-Présidente : Qu'on lui donne une augmentation et une chaire.
Chambers : Travailler pour vous est une récompense en soi, madame.
Cabinet D’Olivia
Olivia : Très bien. Gideon Wallace. Que sait-on ?
Abby : Ces dernières semaines, il écrivait sur Amanda Tanner.
Harrison : Il est clair qu'il a flairé quelque chose, et pour sa peine, on l'a tué.
Olivia : Il a découvert qui l'a envoyée coucher avec le Président.
Abby : Quelqu'un a envoyé Amanda coucher avec le Président ? Comment on le sait, ça ?
Olivia : On le sait.
Abby : Mais comment ?
Olivia : Ce n'est pas important. Passons.
Huck : Gideon a passé 28 appels hier soir, tous à D.C. et en Virginie. Son dernier appel ? La Maison-Blanche. Il appelait un de ceux-là.
Stephen : "Petit ami vit à Logan Circle." Amanda a un copain ?
Abby : Qui bosse à la Maison-Blanche.
Olivia : Bingo. Et son portable ?
Huck : Il a regardé des vidéos dessus. Il faut du temps pour passer ça en revue.
Olivia : Abby et Stephen, appelez chaque numéro. Harrison, vérifie les adresses.
Quinn : Je peux aider. J'aimerais faire quelque chose, n'importe quoi. Laisse-moi aider.
Olivia : Aide-nous en restant assise et immobile. Tu es la cliente. Laisse-nous faire.
Maison Blanche
Salle de presse
- À 9 h 30 ce matin, une fusillade a éclaté hors de l'enceinte de Heaven's Rapture à Hacklene, en Géorgie. Trois agents ont été blessés, mais je peux confirmer que leur état est stable. Allez. Allez. S'il vous plaît, un à la fois. La matinée a été longue. Oui.
-Quelles mesures compte prendre le Président...
Chambers : On vit dans un monde de fous, Ted.
- Quoi ?
Chambers : Écoutez bien ce qui va suivre…
Salle de Situation
- On a plusieurs options. Si on pénètre par l'arrière, on aura plus facilement accès au bâtiment de l'école. Nos images satellite confirment que l'armurerie voisine est accessible via un toit non protégé.
Vice Présidente : Nom d'un chien ! (lisant la démission de Chambers)
Salle de Presse
-Le Président est déterminé à ne pas utiliser... Billy ?
Chambers : Désolé pour ta matinée, Marv. Elle va être encore plus longue. Bonjour à tous. Je m'appelle William David Chambers, et durant les 14 derniers mois, j'ai eu l'immense honneur d'être le chef de cabinet de la vice-présidente Sally Langston. Et c'est donc avec la plus grande tristesse que je démissionne de mon poste, avec effet immédiat. J'ai prié longuement et assidûment pour remédier à la pénible situation dans laquelle je me trouve, mais sans succès. La Bible dit : "Le faux témoin ne restera pas impuni, et celui qui profère des mensonges n'échappera pas." Je vais donc soulager un peu ma conscience ce matin, en disant simplement la vérité, et la voici. J'ai eu une liaison avec une assistante de la Maison-Blanche, Amanda Tanner.
Cabinet D’Olivia
Olivia : Gideon a fait le tri et gardé 57 employés hommes de l'aile Ouest.
Quinn : Il est à la télé.
Olivia :Je veux le groupe sanguin de chacun. Si on les compare au rapport du légiste... Le père du bébé, le meurtrier de Gideon.
Quinn : Il est à la télé. C'est lui. Il est à la télé !
A la télé
Chambers : Durant la campagne, il y a deux ans. On est tombés amoureux. Quand j'ai appris qu'elle était enceinte, je projetais de lui demander sa main. Imaginez le choc et l'horreur quand j'ai appris que le Président des États-Unis abusait de son pouvoir et de son statut pour profiter sexuellement de Mlle Tanner. Quand j'ai appris qu'elle s'était suicidée quelques semaines après avoir couché avec le Président, et quand j'ai trouvé une cassette audio explicite qu'Amanda avait faite de son rapport sexuel dans le Bureau ovale avec le Président des États-Unis. Je serai heureux de répondre à vos questions.
- Avez-vous parlé à sa famille ?
Chambers : Non, mais il est évident que mes pensées et mes prières les accompagnent.
- Où était la cassette ?
- Un à la fois.
-Amanda Tanner vous a dit qu'elle voyait le Président ?
Chambers : Oui. Elle était affectée par tout ça.
Salle de Situation
- L'équipe rouge prendra les devants. Ils mettront tous les enfants en sécurité avant l'arrivée de l'équipe bleue et des services...
Chambers : Je doute que le Président veuille me parler là, mais s'il le désire, il peut me contacter.
- Comment avez-vous trouvé la cassette ?
Chambers : Je l'ai trouvée dans les affaires d'Amanda.
- Vous l'avez écoutée, cette cassette ?
Chambers : Malheureusement, oui. Quand vous entendrez la cassette, et vous le ferez, vous serez tous d'accord sur le fait qu'il s'agit bien du Président Grant.
- Le public a-t-il le droit d'écouter cette cassette ?
Cyrus : Arrêtez-le. Peu importe comment. Qu'il se taise.
- Sauf votre respect, il faut tenir compte des caméras.
Cyrus : Non. Faites-le sortir
- Forcer le chef de cabinet de la vice-présidente à se taire va légitimer...
Cyrus : Je veux qu'il arrête.
- Maintenant ?
Cyrus : Maintenant ! Vous êtes viré, Marvin.
Il y a quelques minutes, l'ancien chef de cabinet de la vice-présidente, Billy Chambers, a lancé de graves accusations contre le Président Grant. Le Président des États-Unis abusait de son pouvoir pour profiter sexuellement de Mlle Tanner.
Salle à manger
Mellie : Tu laisses Billy Chambers anéantir tout le travail de ces 15 dernières années !
Fitz : Non ! J'essaie de voir ce qu'il faut faire, la meilleure chose...
Mellie : Sors leur dire que tu n'as rien fait ! Sur-le-champ. Sors d'ici. Dis-leur que tu ne l'as pas touchée, que tu ignores même de qui il s'agit.
Fitz : Ce serait un mensonge.
Mellie : Mens, alors !
Fitz : Je ne peux pas.
Mellie : Pourquoi ?
Fitz : Parce que je ne suis pas toi. Les Américains ont confiance en moi. Je les ai déjà déçus. Je refuse de mentir encore en plus.
Mellie : Tu ne veux pas sauver ta peau. Soit. Débrouille-toi tout seul.
Entrée de la maison Blanche
- Enfin ! Ils font appel à vous. Il faut l'artillerie lourde.
Olivia : Je ne promets rien.
- Depuis que je bosse ici, c'est le seul président qui s'est enquis de ma femme et de mes enfants. Faites de votre mieux, Mlle Pope.
Cyrus : Tu savais qu’À Vegas, tu peux parier sur les candidats politiques. Avant que je ne t'engage, les chances que Grant soit Président étaient de 70 contre 1.
Cyrus : Il fallait miser de l'argent.
Olivia : C'est pas vrai !
Cyrus : Assez pour des vacances que je ne prendrai jamais. Je pensais qu'on pourrait recommencer, faire l'impossible ?
Olivia : on va jusqu'au bout, quitte à plonger avec lui !
Bureau Ovale
- et vous mangerez ces mots pour le restant de vos jours, Tom. Je vous demande juste de repousser ces fichues primaires le temps d'avoir des arguments.
- Attendez toute l'histoire. Il faudra vous excuser auprès de vos lecteurs.
Fitz : Tout le monde. Tout le monde ! J'ai besoin de la pièce. Cyrus, Olivia, restez.
Olivia : Je vais vous rappeler, Tom. Mais pas de décision sans m'en parler avant. C'est clair ? Compris. Merci.
Fitz : La situation ?
Olivia : Billy est aux nouvelles. Les chaînes diffusent en continu. Les chaînes principales interrompent leurs programmes. Vous devez faire une déclaration filmée, avec Mellie à vos côtés, de préférence.
Fitz : Trop tard. Elle emmène les enfants à Santa Barbara quelque temps.
Cyrus : Vous seul du Bureau ovale. Un démenti catégorique.
Fitz : Je ne vais pas mentir, Cy. Un mensonge est toujours pire que la vérité.
Olivia : On n'a pas assez de vérité. Autre chose. Je vous envoie en Géorgie. Utilisez cette actualité. Il faut gagner du temps.
Cyrus : Il aura l'air de prendre la tangente.
Olivia : aura l’air d’un Président ! Il faut faire comme d'habitude. Concentrez-vous sur ce qui est important. Saluez en descendant de Marine One. Vous n'éludez rien, vous travaillez. Laissons cette image parler pour nous en attendant.
Cyrus : Oui.
Fitz : Je ne pensais pas qu'un des nôtres nous coulerait.
Chambers : Je pourrais spéculer toute la journée quant à savoir pourquoi l'homme le plus puissant voudrait tout gâcher pour une liaison minable, mais je pense qu'il faut laisser le Président Grant s'expliquer.
-Voilà. Votre Président.
- Déshabille-toi.
-M. le Président. Avez-vous eu des rapports avec Amanda Tanner ? Billy Chambers dit-il vrai ?
Fitz : Notre priorité est de protéger d'innocents enfants au cœur de ce terrible calvaire. Heureusement, il n'y a pas de perte à déclarer. Merci.
Olivia :Aucun autre président n'a fait plus pour mettre les femmes à des postes importants.
Cyrus : Et comment, sénateur. Votre organisme a appuyé sa candidature. Bien. on peut devenir ennemis Je suis flexible. Je suis ouvert à toute suggestion, sale ingrat.
Cyrus : Alors ?
Olivia :Le sondage éclair est en notre défaveur, 25 contre, 28 pour. Selon 67 % des sondés, le Président devrait démissionner.
Cyrus : Il faut contrôler ça.
Olivia : Seule une personne peut inverser la tendance.
***
FItz : Pour vous, Billy Chambers est le souci et moi, la solution ?
Fitz : Pas de fausse pudeur entre nous, Sally. Billy est votre poulain. Vous n'en aviez... Aucune idée. Absolument aucune.
Sally : Vous m'avez vue lire sa lettre. J'ai été aussi choquée que vous, M. le Président. Quel que soit le ménage à trois que Billy et vous aviez avec cette pauvre défunte, ce ne sont pas mes affaires, et je ne veux pas m'en mêler. Je vais prier pour vous deux et servir humblement Dieu et mon président, dans cet ordre.
Cabinet D’Olivia
Harrison : Billy accusé du meurtre de Gideon, et toute cette histoire n'est plus. Finie.
Stephen : Tu sauves le Président.
Huck : Et rends justice à Amanda.
Abby : Il n'y a pas de caméra dans l'immeuble de Gideon. Ses voisins, les petits magasins... Personne n'a vu Billy Chambers.
Harrison : Les preuves physiques du crime ont disparu, grâce à nous.
Abby : On devrait savoir pourquoi on fait ça, pourquoi on protège Mlle Pas-de-nom. Elle vient de perdre son copain, je sais, mais elle pourrait être un serial killer. On enfreint la loi pour elle. On l'a enfreinte.
Huck : Olivia l'a engagée. Olivier connaît son identité. Et donc, on la protège.
David : Salut ! Qu'est-ce que vous faites ? Vous avez fait travailler vos méninges, on dirait. À propos du lieu du crime que vous avez nettoyé ?
Stephen : On ne débarque pas ici sans mandat.
David : On ne peut pas voler des preuves. On est quittes.
Abby : Comment ça ?
David : Où est Quinn Perkins ? Un voisin l'a vue rentrer chez Gideon Wallace, la nuit de sa mort. Est-ce pour ça que vous avez nettoyé la scène ? Ses effets personnels ? Disparus. Bizarre de trouver un journaliste sans BlackBerry dans la main, même un mort. Bon. Je vais passer un rapide... Il faut éteindre la sonnerie quand on vole un téléphone. Inspecteur Marsh, Trouvez le téléphone. C'est une preuve.
- Entendu.
David : On s'amuse bien. Quel est le numéro de Quinn ?
Quinn : Je suis là.
Stephen : Donne un dollar à Harrison.
Quinn : Quoi ?
Stephen : Fais-le.
Stephen : C'est ton avocat, à présent. Ne leur parle pas.
Harrison : On fait ça dans votre bureau, pas en centre-ville.
David : Ça me va. Allons-y.
Quinn : Pas d'empreintes, hein ?
Harrison : Pas d'empreintes.
________________________
Chambers : Je suis surpris que tu aies survécu à la presse. J'ai donné un nombre incalculable d'interviews ces derniers jours. Je sais, tu n'es pas venue ici pour utiliser les toilettes. Vas-y, parle.
Olivia : Tu es un meurtrier.
Chambers : Je n'en suis pas fier. Je ne pensais pas m'en tirer impunément. Sans nouvelles de la police, je me suis renseigné. Ils n'ont pas la moindre empreinte, ni même l'arme du crime. Un ange a nettoyé la scène de crime.
Olivia : Qu'a-t-il bien pu t'arriver ?
Chambers : Je sais ce que j'ai fait, d'accord ? J'ai fait une erreur. Une grosse erreur, pour laquelle je vais être jugé, mais il devrait aussi être jugé pour ce qu'il a fait. Il a profité de cette fille, de toi. Il a profité de tout ce satané pays. Il a trahi ses électeurs. Des gens bien, honnêtes, très religieux, ont élu cet homme à la présidence, et il nous a promis des choses ! Il n'en a tenu aucune. C'est vrai, Liv. Le pays s'en va à vau-l'eau.
Olivia : Je doute que cette défense fonctionne au tribunal.
Chambers : D'ici à ce que j'aille en prison, Sally Langston sera présidente, et elle sera la meilleure présidente que ce pays aura connu. C'est tout ce qui compte. Chris Matthews m'attend.
Bureau de David Rosen
David : Dites-moi comment vous connaissez Gideon Wallace.
Harrison : Tu n'as pas à répondre.
David : Bon. Pourquoi étiez-vous chez Gideon Wallace ?
Harrison : Tu n'as pas à répondre.
David : Très bien. Commençons par le début. Votre nom pour le procès-verbal.
Harrison : Tu n'as pas à répondre.
David : Vous surclassez votre patronne dans le rôle du casse-pieds. Quand on parle du loup.
Olivia : Nouvelle chemise ? J'adore.
David : Que se passe-t-il, Liv ?
Harrison : Tu n'as pas à répondre.
Harrison : Si, il le faut.
David : donc, Le chef de cabinet de la vice-présidente a convaincu Amanda Tanner de séduire le Président des États-Unis.
Olivia : Oui.
David : Ensuite, il l'a kidnappée chez toi et l'a tuée, quand elle a refusé l'intérêt médiatique intense que susciteraient ses accusations. Puis, il a jeté son corps dans le fleuve.
Olivia : Il a délégué, mais, oui, Billy l'a fait tuer.
David : Par la suite, il a assassiné un journaliste qui était à deux doigts de découvrir le pot-aux-roses ?
Olivia : Oui.
David : Un journaliste qui couchait aussi avec ton employée, et dont la présence sur le lieu du crime a été gommée par tes associés, rendant de fait le meurtre au premier degré d'un innocent de 29 ans totalement insoluble.
Olivia : Oui.
David : J'ai dit que je voulais savoir.
Olivia : Je sais, c'est fou.
David : Je te crois, bizarrement.
Olivia : Alors, aide-moi. Mets ton chapeau blanc et confonds Billy Chambers avec tout ce qui peut le faire accuser. C'est un meurtrier. Il faut creuser. Trouver des preuves. En fabriquer. Donne-lui un P.V. Tout ce qui peut permettre sa perte. Que justice soit rendue à Amanda Tanner et Gideon Wallace.
David : Non.
Olivia : Non ?
David : Je suis la loi. La loi, c'est moi. Je la contourne de temps en temps, mais je ne l'enfreindrai ni pour toi ni personne.
Olivia : Tu as dit que tu me croyais.
David : Oui, et si tu avais laissé de quoi monter un dossier contre Billy Chambers, je t'aurais aidée, mais tu as enfreint la loi. Sors de mon bureau avant que je ne te fasse arrêter pour ingérence de scène de crime. Quinn Perkins est un témoin de fait pour ce meurtre, et en tant que tel, elle reste avec moi. La loi, Olivia.
Maison Blanche
Fitz : Que fait-on ? Quelle est la suite ?
Olivia : Je vais dire que c'est moi sur la cassette.
Cyrus : C'est ridicule. Qu'est-ce que ça va changer ?
Olivia : Il n'est plus lié au suicide d’Amanda. C'est pas parfait, mais ça règle le problème de la destitution.
Cyrus : Maintenant, notre souci, c'est un président chaud lapin ? Il a couché avec deux femmes. Désolé. Je...Il y a peut-être une autre option.
Fitz : Oui. Je pourrais démissionner. On sait tous comment ça marche. Le procureur est nommé. Toute l'équipe du président doit témoigner. Tout ce cirque va durer pendant trois ans, jusqu'à la fin de mon mandat. Les mains liées, j'aurai du bol si je fais passer une loi. Abrégeons les souffrances de ce pays, faisons-le maintenant.
Cyrus : Et après ?
Fitz : On redevient des gens normaux.
Cyrus : Ce n'est pas vous. Ce n'est pas nous. On n'est pas... Je ne peux pas adopter un bébé !
Olivia : Je suis navrée.
Fitz : Moi, pas. Moi, pas. Un homme qui n'est pas président a le choix. Un homme qui n'est pas président peut divorcer.
Olivia : Fitz.
Fitz : Cet homme peut avoir une vie. La vie qu'il veut, la vie qu'il a toujours voulue. Avec la femme qu'il aime.
Olivia : Les caméras…
Fitz : Je m'en fiche.
______________________
Cyrus : De tous les tableaux de la Maison-Blanche, celui-ci est mon préféré. Alexander Hamilton, un penseur politique aussi brillant que tous ceux ayant foulé ces couloirs, mais il n'était pas président. Washington était le président. Il était le gagnant. Mais Hamilton, lui, savait choisir un gagnant. Il savait qui pour le pays, et quand. Je ne doute pas qu'il pourrait le faire, mener la vie normale qu'il veut. Promener le chien, tondre la pelouse. Une vie simple, mais heureuse. La plupart des gens n'aspirent qu'à ça. Pour lui, c'est un gâchis. De talent, de potentiel. Cet homme est né pour mener. Il est né pour faire ça. Rien de moins l'affaiblirait et priverait ce pays. Il peut parler à l'envi d'une vie normale. Certains ne sont pas faits pour être heureux. Ils sont faits pour être grands.
Cabinet D’Olivia
Stephen : Je m'en charge. J'ai trompé Georgia. Je ne veux plus mentir. Je vais lui dire la vérité, et elle rompra nos fiançailles. J'ai essayé, Liv. J'ai sauté le pas. Tu avais dit que si j'essayais et j'échouais, ce n'était pas ma faute. Tu avais tort. Je l'ai trompée. C'est ma faute. Et c'est ta faute, aussi. C'est toujours ta faute. Tu ne peux pas faire ça. Tu ne peux pas l'avoir.
Olivia : La normalité est surfaite…. Abby, Stephen, mon dossier de campagne pour Sally Langston. Il faut des munitions. Grandes, petites, n'importe. Faites vite et ratissez large. Huck, Je veux l'emploi du temps de la Première dame. Il faut que je la voie seule. Trouve-moi un créneau. Harrison, retourne voir Quinn. Assure-toi que David est correct.
Huck : Liv. Billy Chambers. Je peux m'en occuper.
Olivia : T'en occuper ?
Huck : Si tu le veux, c'est pas un problème.
Olivia : Je ne veux pas que tu tues Billy Chambers.
Huck : D'accord, c'est bon. Comme tu veux.
Olivia :Promets-le-moi.
Huck : Je te le promets.
Olivia :Dis : "Je promets de ne pas tuer Billy Chambers."
Huck : Je promets de ne pas tuer Billy Chambers.
Maison Blanche
Mellie : Je dois parler à la nounou. Elle viendra ici avec les enfants une fois par mois. Assurez-vous aussi que la résidence principale et secondaire sont prêtes. Je passerai quelques week-ends là-bas.
-Madame, vous avez de la visite.
Mellie : Merci.
Olivia :Il envisage de démissionner.
Mellie : Vous devez adorer ça.
Olivia :Il ne s'agit pas de moi.
Mellie : Vraiment ? Ce n'est pas l'impression que j'ai.
Olivia : Mellie, il ne peut pas démissionner. Je suis sûre qu'on peut parvenir à un arrangement.
Mellie : J'essaie d'être aimable.J'essaie vraiment. Je suis la Première dame. Il y a des sacrifices. Il y a un prix à payer. Et pendant un temps, ça allait. Vous et moi voulions la même chose. Fitz dans le Bureau ovale. On faisait partie de la même équipe, vous et moi, et tout allait bien. Je ne saisis pas ce qui s'est passé.
Olivia : Que s'est-il passé ?
Mellie : Vous avez laissé cette fille le séduire ! Vous avez quitté le navire, Liv ! Vous nous avez lâchés ! Vous lui avez brisé le cœur, vous l'avez laissé vulnérable et sans défense, et c'est ainsi que ce serpent de Billy Chambers a mis cette pomme rouge dénommée Amanda entre ses mains. Je fais mon boulot. Je souris, je l'encourage et je veille à ce qu'il ait ce qu'il lui faut. Je fais mon boulot. Pourquoi n'avez-vous pas fait le vôtre ! Vous voulez un arrangement ? Très bien. Négocions. Pour commencer, je veux récupérer mon mari, car à l'évidence, je vais devoir tout faire moi-même à compter de maintenant.
________________________
Charlie : Je pars pour le Nouveau-Mexique. C'est vrai. Promis. Mais ma caisse est en révision.
Huck : Tu ne peux pas partir.
Charlie : Tu as eu la fille. C'était l'accord.
Huck : Tu parles. J'ai dû te torturer pour ça, mais merci. Très utile. Le gars qui t'a engagé, Billy Chambers, il parle beaucoup trop. Pour l'instant, de la Maison-Blanche, mais à un moment donné, peut-être de toi. Il peut parler.
Charlie : Il ne m'a pas engagé pour ce boulot.
Huck : Tu vois, Charlie, tu es honnête. Tu ne laisserais pas tomber Billy, mais il n'a peut-être pas ton honnêteté.
Charlie : Pourquoi tu ne le fais pas ?
Huck : Impossible. J'ai donné ma parole. Il faudra laisser une lettre de suicide, un truc triste qui dit que c'est un menteur.
Charlie : Après, tu me ficheras la paix ?
Huck : Oui. Sur une note personnelle, tu gagneras en assurance. Je vois bien que tu doutes un peu.
Bureau de David
Quinn : Je ne dirai rien sans la présence de mon avocat.
David : Il vous faut sa permission pour manger ? Vous devez avoir faim.
Quinn : C'est chaud.
David : Je n'ai plus besoin de vous interroger. Olivia m'a tout dit. Amanda, Billy Chambers, toute l'affaire.
Quinn : Pourquoi suis-je encore ici, alors ?
David : Parce qu'elle ne m'a pas dit une chose. Pourquoi ?
Quinn : Pourquoi quoi ?
David : Pourquoi avez-vous appelé Olivia au lieu de la police ? Pourquoi ont-ils nettoyé la scène du crime alors qu'ils veulent qu'il y ait enquête ? Pourquoi tout le monde, je dis bien tout le monde, se donne du mal pour s'assurer que Quinn Perkins n'ait rien à voir avec tout ça ? J'ai besoin de savoir ce qui se passe vraiment. Que se passerai-il si je vous rentrais dans le système pénal, avec vos empreintes prises sur cette fourchette, et on trouve de quoi il retourne. À vous de décider.
Maison Blanche
Fitz : Tu devais partir pour Santa Barbara ?
Mellie : J'allais partir,mais Olivia m'a convaincue qu'on avait besoin de moi ici. On a mis sur pied une solide contre-attaque médiatique. Et on a aussi trouvé qui est la femme de la cassette. C'était moi. Du moins, c'est ce qu'on dira aux J.T. quand ils viendront nous interviewer à... C'est prévu pour quelle heure, Liv ?
Olivia : 17 h 30. On a environ une heure.
Je dirai que c'est nous sur la cassette Je ferai part de mon indignation à voir un moment privé diffusé en boucle publiquement, de façon irréfléchie et irresponsable, par les principaux médias de gauche, avides de ragots, et de la peine causée à notre famille. Surtout à un moment si délicat, vu que je suis enceinte. Liv a suggéré que l'on reste vagues sur la date exacte. Ça ne les regarde pas. Ça nous laisse du temps pour que je tombe enceinte. Il faut s'y mettre dès maintenant, bien sûr.
Fitz : Bien sûr.
Mellie : Olivia peut te briefer pour les détails. Comme je dis toujours, en cas de problème, Olivia Pope trouvera une solution. Souris un peu, chéri. On vient juste de sauver ta présidence. Je vais me faire coiffer et maquiller.
Fitz : C'est fou. On ne va pas faire ça.
Olivia : C'est la seule issue.
Fitz : À quoi tu penses ? Qui es-tu, là ?
Olivia : La femme qui t'a fait élire. Alors sois l'homme pour qui j'ai voté.
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Fitz : Tu peux mettre ça en haut de ton C.V. Un vrai coup de maître. Une seule interview, et tout est réglé.
Olivia : Pas tout. Il y a encore la crédibilité de Billy Chambers, mais ceci devrait faire l'affaire. On a l'aval de Cyrus.
Cyrus : On n'attend plus que vous, M. le Président.
Olivia : Penche-toi en avant durant les démentis et regarde Mellie quand elle parle.
Fitz : Je sais comment faire semblant avec ma femme. Tu es un bon professeur.
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- Mlle Pope, vous avez encore réussi.
Olivia : Le Président a une super équipe.
-Non. Pas à moi. Je ne sais pas ce que vous faites ni comment, mais quand vous passez ces portes, il se passe des choses. La presse se calme, les services secrets sont encore plus secrets, les problèmes disparaissent. Et quand vous ressortez d'ici, tout le monde respire un peu mieux.
Olivia : Bonne nuit, Morris.
Pour tout le pays, La meilleure chose pour tous serait de laisser ce pénible événement derrière nous et de se concentrer sur les problèmes importants, vous ne croyez pas ?
Sally : J'ai vu l'interview. Je vous ai trouvés très bien, la Première dame et vous, face à tout ça. Très calmes.
Fitz : Merci d'être venue, Sally. Prenez place.
Sally : Elle s'est admirablement débrouillée. Une situation difficile pour elle, j'en suis sûre, d'avoir à écouter... Je ne peux même pas imaginer. Puis-je parler franchement ?
Fitz : Pourquoi arrêter maintenant ?
Sally : Je ne pense pas que ça va suffire. C'est formidable que Mellie vous soutienne, mais je doute que les Américains seront aussi rapides à suivre son exemple.
Fitz : Voilà pourquoi il faut que vous leur montriez la voie.
Sally : Monsieur ?
Fitz : Donnez une conférence de presse demain. Exprimez votre indignation et votre consternation quant aux agissements de Billy Chambers. Dénoncez ses allégations comme étant infondées et fausses, et dites à la nation que vous soutenez votre président.
Sally : Je crains juste que cela ne marche pas.
Fitz : Il faut penser à l'intérêt de notre pays, à la stabilité de notre économie. Notre devoir va au-delà de nos différences idéologiques. Se focaliser sur ma vie sexuelle, c'est mauvais pour la nation, c'est mauvais pour la Maison-Blanche et c'est mauvais pour vous. Notre première présidente sera élue par la volonté du peuple, non par un programme politique mauvais et insidieux.
Sally : M. le Président, j'ai fondé toute ma carrière, toute ma vie publique, sur mes valeurs. Des valeurs fortes, conservatrices et chrétiennes. Ça pourrait paraître naïf, à vos yeux et ceux de l'élite. Je sais ce que vous dites de moi en aparté, mais telles sont mes convictions. Ce ne sont pas des accessoires pour gagner des voix. Si vous voyez en moi une lunatique croyante de second plan qui renoncera à ses convictions par opportunisme politique, c'est que vous m'avez très mal jugée.
Fitz : Vous savez quoi ? Je crois bien que oui. Quel âge avait votre Cassidy au printemps dernier ? 14, 13 ans ? Ils grandissent si vite. On sait qu'elle n'avait pas 18 ans, car la Géorgie exige une notification parentale pour qu'une mineure puisse avorter. Recevoir cet appel a dû être terrible pour Dan et vous. Cela me rappelle l'Évangile selon Saint Jean. N'est-ce pas : "Que celui qui est sans péché jette la première pierre, ou caillou." Je ne sais plus. Vous le savez mieux que moi. Merci, Sally. Ce sera tout.
Sally en Interview :C'est triste, Matt. On travaille avec quelqu'un, on croit connaître le genre d'homme qu'il est. Billy Chambers m'a énormément déçue. Si j'avais su que l'homme qui a travaillé avec moi toutes ces années... J'aurais fait tout ce qui était en mon pouvoir pour le renvoyer, pour l'éloigner de ma maison...
Chambers : Où est la presse, George ?
Sally : ... de ma famille.
Chambers : Ils dorment ?
Sally : Je pense que cet homme est malade dans sa tête, et je prie pour que Billy ait l'aide qu'il lui faut, car les mensonges calomnieux qu'il a colportés sont ridicules. Je remercie Dieu d'avoir un dirigeant comme le Président Grant qui nous aide à traverser cette période éprouvante et difficile. Je crois que ce pays a été fondé sur des valeurs de vérité, de justice et d'équité.
Retenez l'ascenseur.
Chez Cyrus
James : Il y a la guerre, Cy ?
Cyrus : Il y a toujours une guerre quelque part. Tu le sais.
James : Bien, mais la dernière guerre, horrible, nucléaire, celle qui t'a retenue chaque week-end le mois dernier, est terminée.
Cyrus : Oui. Elle est enfin finie.
James : Alors pourquoi ton collègue est-il ici, un dimanche matin ? Je vais te l'envoyer.
Cyrus : Je te revaudrai ça. Promis.
James : Je veux un bébé. Un gros bébé joufflu qui bave.
Cyrus : Commençons par un dîner et un film.
James : Un bébé. Je suis sérieux.
James : Un gros bébé !
Charlie : Pardon de vous déranger un dimanche.
Cyrus : Charlie, je pensais avoir été clair. Tu connais les règles.
Charlie : Oui. Je sais. Vous avez été très clair. Normalement, je ne viendrais pas ainsi. Mais je dois quitter la ville. Il faut donc me virer le solde pour la fille, Amanda.
Cyrus : D'accord. Tu l'auras demain.
Charlie : Merci.
Cabinet D’Olivia
David : J'ai pris ses empreintes. Je l'ai fait moi-même, ce qui est mieux, sinon il y aurait une demi-douzaine d'agences U.S. à sa recherche. J'enfreins la loi en l'amenant ici. Je n'enfreins pas la loi, Olivia.
Olivia : Tu veux leur dire qui tu es, ou je leur dis….